Œils-de-bœuf

Qu'on les appelle œils-de-bœuf (ah ! ces e-dans-l'o à répétition ! ) ou de tout autre nom, ces petits fenêtrons, souvent barrés d'un fer artistiquement forgé, sont nombreux à Venise. À la manière du célèbre was ist das ? d'outre-Rhin, leur principale raison d'être était évidemment de voir, avant d'ouvrir, qui souhait être admis au logis, en ces temps où les judas n'avaient pas encore fait leur apparition, pour ne rien dire des caméras de surveillance.

Et comme j'aime beaucoup les œils-de-bœuf vénitiens, qui à eux seuls pourraient mériter un livre, je me propose de vous en montrer quelques uns ici, capturés au hasard des promenades... De forme aussi diverses que variées, restaurés ou décrépits, agrémentés de verdure ou confits dans la rouille et les toiles d'araignée, j'espère qu'ils vous divertiront.








En voici un dont la grille est ouvragée en forme de double "B" :




Les témoins de la modernité ont fait leur apparition et leur disputent l'espace, sans pour autant les évincer :






En voici des presque jumeaux :






Un qui se la joue façon verre de Murano :






En voici un par lequel on ne regardera jamais plus —sauf gros travaux de maçonnerie :

Et voici les autres, pour compléter ma collection (actuelle). N'hésitez pas à ajouter les vôtres si vous le souhaitez...


Pour commencer, en voici un reconverti en boîtes aux lettres :










Deux côte à côte dans une configuration rare, pour ne pas dire unique :






Un carré, histoire de se démarquer un peu des copains :






Et un vraiment très original pour clore cette série :