Quelques premières images pour lancer le thème...

Place St Marc, quand on veut éviter les touristes et les palissades de chantier, la seule solution, c'est de... lever la tête !




Les chevaux de bronze du quadrige antique ramenés de Constantinople, où ils ornaient l'entrée de l'hippodrome. Grandeur nature, ces sculptures magnifiques furent d'abord considérées comme originaires de Grèce et remontant au IVe siècle av. J.-C. ; aujourd'hui, on penche plutôt pour une origine romaine, et donc (relativement) plus tardive : IIe ou IIIe siècle de notre ère.






Au bord de la piazzetta, les gondoles, dans une aube grise de février, prennent des allures fantômatiques :




Et la nuit...




Le Grand Canal au crépuscule :




Et la basilique la nuit, témoin de l'agitation presque incessante de la piazza depuis le XIe siècle :




Détail de la basilique :




Détail de la colonnade du 1er étage du palais des doges :

L'église de la Salute, magnifique édifice hexagonal (et donc d'une forme très originale pour un tel bâtiment) érigé sous la direction de Baldassare Longhena entre 1631 et 1687, pour remercier la Vierge d'avoir débarrassé Venise de la peste qui avait été apportée par un mabassadeur du comte de Mantoue de retour d'Orient en 1630. L'épidémie fit quand même 80.000 morts à Venise, dont le doge et le patriarche, avant de s'éteindre !

Ne disposant que d'un espace relativement réduit, mais souhaitant édifier un bâtiment grandiose, Longhena adopta cette structure originale pour maximiser la surface au sol. Pas moins d'un million de pilotis furent enfoncés dans le sol de la lagune pour supporter l'église, et la pose de la première pierre fut précédée d'intenses opérations d'assainissement du sol, autant qu'on savait le faire à l'époque.

Chaque 21 novembre, pour commémorer la Festa della Madonna della Salute, les Vénitiens traversent un pont de bateaux installé pour l'occasion entre Saint Marc et la pointe du Dorsoduro sur laquelle trône la Salute. L'intérieur de l'église est particulièrement spectaculaire, et le sol est décoré d'une manière elle aussi remarquable.






Retour place Saint Marc pour un gros plan de détail des chevaux du quadrige (ceux-ci sont les copies installées sur la terasse de l'église ; les originaux sont à l'intérieur, pour les protéger de la pollution) :




Vu ainsi, ce superbe étalon donne l'impression de rire, et d'être affceté d'un léger strabisme divergent...




La superbe Torre dell’Orologio, enfin rendue à l'admiration des foules après avoir été pendant des années masquée par des bâches, pour une longue restoration...




Comme enseigne, ça vaut bien les néons criards de l'Olympia, non ? Et la musique qu'on y entend, c'est quand même autre chose !

une autre petite.

J'aime bien les chevaux en ombre chinoise et le petit lion doré en haut de son mât !