Venise au fil des rues et des canaux... (5e partie, mise à jour 8 mai 2011)

Pour commencer cette nouvelle série, quelques petits rii tranquilles, plus attirants les uns que les autres...












Embouteillage de gondoles sur un rio trop fréquenté : on reste bien l'un derrière l'autre !




... Et la magnifique et sobre façade de San Zaccaria :

Pour continer dans les façades, voici celle de San Giacometto, la plus ancienne église de Venise (mais pas de la lagune, l'église de Torcello est plus ancienne, je crois) :

Les jolis et tranquilles canaux comme on les aime... Fondamenta Corte Mazur :




... ou, en face, la Fondamenta Rugheta :








Arrivé campo San Barnaba, bien sûr, l'atmosphère devient plus touristique, inévitablement. Après tout, aussi bien Indiana Jones que Katherine Hepburn ont contribué à rendre ce coin fameux (voir en section "Venise et le cinéma") :




Reprenons le vaporetto... Évitons de descendre à San Marco...




Petit clin d'œil à San Zaccaria :




Une devinette pour finir : dans quelle ville sommes-nous ? Istambul ? Non, cherchez encore...

Un jardin, un joli abri à bateaux... couvert, s'il vous plaît ! Que demander de plus ?




Jeux de couleurs, petite passerelle privée d'une maison à l'autre :




Quartier des Tre Archi, Cannaregio :




Cette vue de la "Maison des Esprits" est-elle assez sinistre ? Pas vraiment, hmm ?




Un joli sotoportego nanti de deux nizioleti, un vieux et un (presque) neuf :

Ces petits rii paisibles que nous aimons bien, rio de la Toletta :




Rio de le Muneghete :




On recycle... Une ancienne porte d'eau, d'abord murée, puis percée d'une fenêtre...




Un Vénitien solitaire, derrière la scuola San Rocco :




Est-ce ainsi qu'à Venise les activistes catholiques stigmatisent les maisons des mécréants ?

Les Miracoli... On ne s'en lasse pas :




Ponte de la Scoazzera :




Campo de l'Abbazia... C'est comme les Miracoli...

Tout près de la piazzale Roma, dans un secteur que les amoureux de Venise s'efforcent autant que possible d'éviter (et qui, pourtant, possède sûrement ses propres charmes secrets), se trouvent les pittoresques Tre Ponti, ces "trois ponts" (deux, en vérité, comme on le voit bien sur la seconde photo ci-dessous) reliés ensemble dans un enchevêtrement unique à Venise :

Le ponte delle Guglie (pont des Gueules, ou des Trombines, en raison des visages grimaçants qui ornent les tabliers de son arche), à l'entrée du canal de Cannaregio :




Le campiello del Remer (pas celui du Rialto, celui —moins époustouflant, mais sympa quand même— de San Polo) :




Et un bien joli (et audacieux) palazzo sur le campo de la Bragora (ce palazzo est aujourd'hui un hôtel) :




Et le canal de Cannaregio, à l'endroit où il débouche sur la lagune :




Et si l'on se retourne, on voit ceci (pas mal non plus !) :




Et celle-là, vous la connaissiez ? La plus courte fondamenta de Venise, même pas 10 mètres de long, la fondamenta Lion (sur laquelle donne le pont du même nom). L'est-y pas mignonne ?




Et pas loin du tout, de l'autre côté du rio, la "Questura" où, dans les romans de Donna Leon, travaille le célèbre commissario Guido Brunetti... mais dans la réalité d'aujourd'hui, ce bâtiment quasiment délaissé, et face auquel ne parade aucune vedette de police, n'est plus qu'un vague commissariato de quartier, la questure et ses fonctionnaires ayant depuis longtemps déménagé vers d'autres locaux, autrement moins poétiquement situés puisqu'ils sont sis piazzale Roma, la honnie...




Une allusion aux pérégrinations imaginaires du commissaire Brunetti ne serait pas complète sans une photo de la façade de San Leonardo, qui fut si longtemps enfouie sous les échafaudages, et que le commissaire peut maintenant contempler de nouveau depuis la fenêtre de son bureau (mais l'intérieur est toujours un champ de ruines, autant qu'on puisse en juger en zieutant à travers les trous du portail) :




Et tenez, puisqu'on parle de Brunetti et que, dans la série que la télévision allemande a réalisé, un peu sur le mode "Derrick à l'italienne", la questure se trouve à côté de San Francesco de la Vigna, voici justement une image du dernier cloître de San Francesco...




... et de l'intérieur de son puits où, là encore, se voit la surface de l'eau qui stagne dans l'ancienne citerne :



J'ai aussi photographié le Bellini qui trône dans un coin, apparemment fort peu protégé contre le vol, mais il n'est pas bien sorti avec le flash, il faudra —là encore— y retourner ! Il faut dire que j'ai été assez surpris de trouver un tel tableau de maître pendouillant dans un coin d'un lieu dont on ne peut pas dire que l'entrée en est très strictement contrôlée...

Le ponte dei Scalzi, d'une grande élégance et d'une grande hardiesse, mais que l'on délaisse souvent en raison de son peu prisé voisinage avec la gare de Santa Lucia...

D'un côté :




De l'autre :

Les reflets, toujours les reflets...


La gondole verte, qui fait, paraît-il, partie à titre indispensable du CV photographique de tout vénétophile averti... Il faut l'avoir vue, il faut l'avoir photographiée... La voici donc.


Il est rare, voire rarissime, que ce qu'on voit depuis chez soi à Venise soit carrément moche, triste et déprimant... C'est pourtant le cas lorsque votre fenêtre donne sur la prison de Venise, Santa Maria Maggiore (du nom de l'église désaffectée qu'on voit sur la gauche), qui n'a rien d'aussi magnifique que les anciens Plombs d'où s'échappa Casanova... Et pourtant, quelques (rares, il est vrai) habitations donnent sur ce "panorama" complètement aux antipodes de l'essence même de ce qu'est Venise.

Il paraît même qu'au nombre de ces habitations, il en est une qu'on loue aux gogos touristes... Ah ! j'vous jure !


Revenons à des choses plus agréables, et heureusement plus vénitiennes... Un bien vieux nizioleto témoigne encore du fait qu'à la place de ce mur de briques, il devait y avoir, jadis, une porte...


Une porte un peu semblable à celle-ci, qui est juste à côté...


Étrange petit édicule, aujourd'hui récupéré commercialement, non loin de La Fenice :

Un épicier vénitien comme il n'en existe plus guère :