Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
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Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Quelques images faites en août 2009...
L'abondance de la signalétique urbaine est surprenante à Venise. On se perd facilement, mais on sait toujours dans quelle calle on est ! En plus de nous dire où nous sommes, ces panonceaux, qu'à Venise on appelle nizioleti, n'omettent pas de nous raconter l'histoire du lieu, ni de nous faire part de ses appellations alternatives... Ainsi, ici, nous apprenons que la calle del Frutarol, qui fait évidemment référence à un vendeur de fruits et légumes, est aussi "dite de la malvoisie", du nom de ce vin qu'on importait de Grèce depuis des temps immémoriaux...
Quant à la corte où nous sommes, le nizioleto nous informe qu'elle s'appelle aujourd'hui "dei Pali", mais qu'elle s'appelait avant ("già") "dei Testori"... Quelle abondance d'informations !
Pas facile, le boulot du facteur...
Venise en plein mois d'août, inondée de touristes, c'est aussi cela...
Partout la technologie d'aujourd'hui cotoie l'omniprésence du passé...
L'abondance de la signalétique urbaine est surprenante à Venise. On se perd facilement, mais on sait toujours dans quelle calle on est ! En plus de nous dire où nous sommes, ces panonceaux, qu'à Venise on appelle nizioleti, n'omettent pas de nous raconter l'histoire du lieu, ni de nous faire part de ses appellations alternatives... Ainsi, ici, nous apprenons que la calle del Frutarol, qui fait évidemment référence à un vendeur de fruits et légumes, est aussi "dite de la malvoisie", du nom de ce vin qu'on importait de Grèce depuis des temps immémoriaux...
Quant à la corte où nous sommes, le nizioleto nous informe qu'elle s'appelle aujourd'hui "dei Pali", mais qu'elle s'appelait avant ("già") "dei Testori"... Quelle abondance d'informations !
Pas facile, le boulot du facteur...
Venise en plein mois d'août, inondée de touristes, c'est aussi cela...
Partout la technologie d'aujourd'hui cotoie l'omniprésence du passé...
Dernière édition par Dominique_R le Mar 20 Oct - 22:31, édité 2 fois
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Une porte d'eau entre ombre et lumière... Au fond, un autre pont, un autre canal, une autre porte...
Un petit pont, tout simple, tout seul, sur un canal tranquille... Une Venise quotidienne, habitée, dépourvue de tout clinquant, et pourtant tellement attirante, poétique, romantique...
Et à cet angle de canal surveillé par une Vierge sous abri (contre les coups de soleil ? ), derrière ce mur haut et long, quelle est cette noble et sans doute inaccessible propriété ? Tout simplement une école communale de Cannaregio... Pas mal logés, lesbambins bambini !
Et les reflets de Venise ? À eux seuls, ils mériteraient un album-photos entier !
Un petit pont, tout simple, tout seul, sur un canal tranquille... Une Venise quotidienne, habitée, dépourvue de tout clinquant, et pourtant tellement attirante, poétique, romantique...
Et à cet angle de canal surveillé par une Vierge sous abri (contre les coups de soleil ? ), derrière ce mur haut et long, quelle est cette noble et sans doute inaccessible propriété ? Tout simplement une école communale de Cannaregio... Pas mal logés, les
Et les reflets de Venise ? À eux seuls, ils mériteraient un album-photos entier !
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Un rio tranquille à San Polo...
Dominique_R- Admin
Corte Morosini
La corte Morosini fait partie du délicieux enchaînement de venelles et de corti qui se trouve juste derrière St Jean Chrysostome, à deux pas de la salizada où déferle le flot permanent des touristes... qui ignorent superbement ce qui se cache à quelques pas de leur troupeau pressé...
C'est aussi cela —voir ce que les autres ne voient pas— qui fait le plaisir d'être à Venise.
Jolie patère ancienne, sur un thème connu :
C'est aussi cela —voir ce que les autres ne voient pas— qui fait le plaisir d'être à Venise.
Jolie patère ancienne, sur un thème connu :
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Un autre canal tranquille avec son pont de fer forgé (datant probablement de l'occupation autrichienne) :
L'ambulance qui passe. Appréciez la vague de sillage, comment elle monte à l'assaut des portes d'eau, et quels dégâts cela peut causer aux "dessous" des bâtiments (sans méconnaître l'obligation d'aller vite quand il peut s'agir de sauver une vie) :
L'ambulance qui passe. Appréciez la vague de sillage, comment elle monte à l'assaut des portes d'eau, et quels dégâts cela peut causer aux "dessous" des bâtiments (sans méconnaître l'obligation d'aller vite quand il peut s'agir de sauver une vie) :
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Un intéressant (et rare) arrangement urbanistique à Venise : trop long pour être un corte, trop large pour être une calle, et deux puits (une abondance !)...
Fin d'après-midi sur la Giudecca :
Ponte Ruga Vechia :
De quel étrange passé architectural ces restes sont-ils les témoins ?
Et là, ça passe ? De travers, en rentrant le ventre ?
Fin d'après-midi sur la Giudecca :
Ponte Ruga Vechia :
De quel étrange passé architectural ces restes sont-ils les témoins ?
Et là, ça passe ? De travers, en rentrant le ventre ?
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Un des plus beaux endroits "secrets" de Venise : le campo dell' Abbazia :
Fondamenta dei Mori :
Fondamenta dei Mori :
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
D'autres photos faites au hasard de nos balades...
Le campo Ruga :
Le ponte Bernardo (le lieu était en travaux, on devra y retourner) : mignon comme tout, avec le campanile de San Stefano qui penchouille à l'arrière-plan...
Pas loin, le rio dei Frari, avec un joli petit pont privé et fleuri, bien poétique pour rentrer chez soi (mais l'énorme frigo-congélateur dont rêve Madame, mieux vaudra se le faire livrer, hein) :
Juste un petit canal en impasse avec un petit topo dûment protégé des ardeurs du soleil :
Essai de symétrie sur la salizada dei Spechieri :
... et pour finir la balade, un immeuble collectif (quatre étages de haut, c'est rare à Venise) à angle vraiment très aigu sur la riva dei Sette Martiri (pas facile à meubler, ce coin-là !) :
Le campo Ruga :
Le ponte Bernardo (le lieu était en travaux, on devra y retourner) : mignon comme tout, avec le campanile de San Stefano qui penchouille à l'arrière-plan...
Pas loin, le rio dei Frari, avec un joli petit pont privé et fleuri, bien poétique pour rentrer chez soi (mais l'énorme frigo-congélateur dont rêve Madame, mieux vaudra se le faire livrer, hein) :
Juste un petit canal en impasse avec un petit topo dûment protégé des ardeurs du soleil :
Essai de symétrie sur la salizada dei Spechieri :
... et pour finir la balade, un immeuble collectif (quatre étages de haut, c'est rare à Venise) à angle vraiment très aigu sur la riva dei Sette Martiri (pas facile à meubler, ce coin-là !) :
Dominique_R- Admin
Publicité comparative ecclésiastique
Au fronton de l'église des Santi Apostoli, on peut lire cette pub comparative qui proclame sans vergogne :
"Ici, on accorde des indulgences plénières tous les jours, comme à St Jean de Latran à Rome" !
Autrement dit, bonnes gens, pas besoin d'aller à la capitale, fréquentez donc notre église et vous serez lavés sans douleur de tous vos péchés. Tiens, d'ailleurs, pendant que j'y pense, nos troncs sont à votre disposition, n'hésitez pas à en faire usage !
Décidément, jamais je ne comprendrai vraiment l'église catholique... Cela dit, l'inscription est rigolote et bien symptomatiques de la concurrence qui, de tous temps, a existé entre les différents sanctuaires pour s'attirer la plus grosse "clientèle" de fidèles possible.
"Ici, on accorde des indulgences plénières tous les jours, comme à St Jean de Latran à Rome" !
Autrement dit, bonnes gens, pas besoin d'aller à la capitale, fréquentez donc notre église et vous serez lavés sans douleur de tous vos péchés. Tiens, d'ailleurs, pendant que j'y pense, nos troncs sont à votre disposition, n'hésitez pas à en faire usage !
Décidément, jamais je ne comprendrai vraiment l'église catholique... Cela dit, l'inscription est rigolote et bien symptomatiques de la concurrence qui, de tous temps, a existé entre les différents sanctuaires pour s'attirer la plus grosse "clientèle" de fidèles possible.
Dominique_R- Admin
Le bandit mauresque, la Bragora et le serial builder
Cette photo montre l'harmonieuse façade de l'église San Giovanni in Bragora, érigée sur le campo Bandiera e Moro o de la Bragora, un nom apparemment compliqué qui mérite une explication.
Cette explication sera d'ailleurs simple : "Bandiera" n'a rien à voir avec un quelconque bandit, ni "Moro" avec un quelconque Maure (du moins, pas directement). En fait, Bandiera était le patronyme des frères Attilio et Emilio, et Moro celui de Domenico, ces trois garçons ayant été fusillés ensemble en 1844 pour rébellion par les Autrichiens, alors occupants de la Vénétie.
Quant à la Bragora, il s'agit très certainement d'une allusion à l'ancienne province d'Orient d'où, croit-on, provinrent certaines des reliques de St Jean, à qui l'église est donc consacrée.
Cette explication étant donnée, un petit mystère subsiste quand même : il existe un livre, publié en 2005, qui s'appelle Le camp du bandit mauresque et la Bragora. Bien que se présentant comme un livre de souvenirs d'enfance d'un émigré tunisien dans le quartier de Ménilmontant à Paris dans les années 50, il me semble impensable qu'il n'ait pas un lien quelconque avec notre campo vénitien... Je l'ai commandé et je vous tiendrai au courant.
Mais revenons à l'église : réputée être une des 7 églises originales de Venise, elle aurait été érigée au VIIIe siècle par Saint Magnus, qui mérite que l'on s'attarde quelque peu sur son cas, tant le personnage de l'évêque d'Oderzo est intéressant : imaginez-vous que, non seulement le bonhomme était une sorte d'habitué des saintes visions, mais encore que chacune des apparitions dont il était le témoin lui ordonnait (sans craindre la redite) de construire une église !
J'imagine le pauvre Saint Magnus : "Ah ! non, pas ça ! Encore une vision ! Va falloir que je m'y recolle, je viens à peine de finir l'église précédente et faut remettre ça ! C'est pas chrétien, quoi !"
Jugez plutôt : il y eut ainsi, au minimum :
Saint Pierre ==> hop, on construit San Piero in Castello
L'archange Raphaël ==> hop, on construit San Raffaele Arcangelo dans le Dorsoduro
Le Christ in personam ==> hop, San Salvador
St Jean Baptiste ==> hop, tarif de groupe, on construit notre église de la Bragora et San Zaccaria
La Sainte Vierge (on ne pouvait pas faire moins) ==> hop encore, on construit Santa Maria Formosa...
Bien sûr, les versions "VIIIe siècle" de ces édifices ont aujourd'hui disparu, et c'est ainsi que l'église que l'on peut admirer aujourd'hui sur le campo Bandiera e Moro o de la Bragora a été construite à partir de 1475 dans un style gothique tardif, quelque peu mâtiné d'ajouts postérieurs d'inspiration classique. Le résultat mérite quand même le coup d'œil...
Cette explication sera d'ailleurs simple : "Bandiera" n'a rien à voir avec un quelconque bandit, ni "Moro" avec un quelconque Maure (du moins, pas directement). En fait, Bandiera était le patronyme des frères Attilio et Emilio, et Moro celui de Domenico, ces trois garçons ayant été fusillés ensemble en 1844 pour rébellion par les Autrichiens, alors occupants de la Vénétie.
Quant à la Bragora, il s'agit très certainement d'une allusion à l'ancienne province d'Orient d'où, croit-on, provinrent certaines des reliques de St Jean, à qui l'église est donc consacrée.
Cette explication étant donnée, un petit mystère subsiste quand même : il existe un livre, publié en 2005, qui s'appelle Le camp du bandit mauresque et la Bragora. Bien que se présentant comme un livre de souvenirs d'enfance d'un émigré tunisien dans le quartier de Ménilmontant à Paris dans les années 50, il me semble impensable qu'il n'ait pas un lien quelconque avec notre campo vénitien... Je l'ai commandé et je vous tiendrai au courant.
Mais revenons à l'église : réputée être une des 7 églises originales de Venise, elle aurait été érigée au VIIIe siècle par Saint Magnus, qui mérite que l'on s'attarde quelque peu sur son cas, tant le personnage de l'évêque d'Oderzo est intéressant : imaginez-vous que, non seulement le bonhomme était une sorte d'habitué des saintes visions, mais encore que chacune des apparitions dont il était le témoin lui ordonnait (sans craindre la redite) de construire une église !
J'imagine le pauvre Saint Magnus : "Ah ! non, pas ça ! Encore une vision ! Va falloir que je m'y recolle, je viens à peine de finir l'église précédente et faut remettre ça ! C'est pas chrétien, quoi !"
Jugez plutôt : il y eut ainsi, au minimum :
Saint Pierre ==> hop, on construit San Piero in Castello
L'archange Raphaël ==> hop, on construit San Raffaele Arcangelo dans le Dorsoduro
Le Christ in personam ==> hop, San Salvador
St Jean Baptiste ==> hop, tarif de groupe, on construit notre église de la Bragora et San Zaccaria
La Sainte Vierge (on ne pouvait pas faire moins) ==> hop encore, on construit Santa Maria Formosa...
Bien sûr, les versions "VIIIe siècle" de ces édifices ont aujourd'hui disparu, et c'est ainsi que l'église que l'on peut admirer aujourd'hui sur le campo Bandiera e Moro o de la Bragora a été construite à partir de 1475 dans un style gothique tardif, quelque peu mâtiné d'ajouts postérieurs d'inspiration classique. Le résultat mérite quand même le coup d'œil...
Dominique_R- Admin
Passerelle vers nulle part...
Au hasard des rues, une passerelle conduisant d'on ne sait z-où vers nulle part...
Dominique_R- Admin
La pierre porte-malheur
Les Vénitiens ont beau avoir toujours été des réalistes peu enclins au merveilleux (à l'inverse des rêveurs Bretons, par exemple), les superstitions, bonnes et mauvaises, sont bien présentes à Venise. Qui plus est, les Vénitiens d'aujourd'hui, forcément devenus beaucoup plus matérialistes encore (et moins croyants) que leurs aînés, sont encore très nombreux à "faire les gestes qu'il faut" ou à "éviter de marcher là où il ne faut pas"...
Un exemple ? Pour une raison aujourd'hui diluée dans la nuit des temps, une des pierres du pavement de la calle San Antonio, à quelques pas du pont du même nom, a la réputation de porter malheur à quiconque marchera dessus... Eh bien, même si elle est plus large que les autres dalles, nombreux sont celles et ceux qui, mine de rien, dévient de leur trajectoire pour passer à côté...
Regardez bien et mémorisez (on ne sait jamais) : c'est la grande dalle carrée au milieu de la photo :
Un exemple ? Pour une raison aujourd'hui diluée dans la nuit des temps, une des pierres du pavement de la calle San Antonio, à quelques pas du pont du même nom, a la réputation de porter malheur à quiconque marchera dessus... Eh bien, même si elle est plus large que les autres dalles, nombreux sont celles et ceux qui, mine de rien, dévient de leur trajectoire pour passer à côté...
Regardez bien et mémorisez (on ne sait jamais) : c'est la grande dalle carrée au milieu de la photo :
Dernière édition par Dominique_R le Sam 17 Oct - 19:39, édité 1 fois
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Continuons cette balade en passant devant le squero du ponte dei Muti, dans Cannaregio :
Et voici, face à l'île-cimetière de San Michele, le célèbre Casino degli Spiriti dont la réputation est, à en croire certains Vénitiens, fort mauvaise : cette "maison des spirites" serait en effet le théâtre de multiples manifestations fantômatiques...
Pour être tout à fait honnête, et bien que cette mauvaise réputation soit attestée par de nombreux auteurs (dont Henry de Régnier), je dois mentionner aussi qu'une autre théorie place la raison d'être de cette appellation dans les nombreuses et brillantes discussions littéraires (ç'aurait alors été, en français, quelque chose comme "la maison des beaux esprits") qui se déroulaient dans cette annexe du palazzo Contarini dal Zaffo...
Et voici, face à l'île-cimetière de San Michele, le célèbre Casino degli Spiriti dont la réputation est, à en croire certains Vénitiens, fort mauvaise : cette "maison des spirites" serait en effet le théâtre de multiples manifestations fantômatiques...
Pour être tout à fait honnête, et bien que cette mauvaise réputation soit attestée par de nombreux auteurs (dont Henry de Régnier), je dois mentionner aussi qu'une autre théorie place la raison d'être de cette appellation dans les nombreuses et brillantes discussions littéraires (ç'aurait alors été, en français, quelque chose comme "la maison des beaux esprits") qui se déroulaient dans cette annexe du palazzo Contarini dal Zaffo...
Dominique_R- Admin
Re: Venise au fil des rues et des canaux... (1ère partie)
Cette ravissante maison, superbement restaurée et dotée d'une magnifique altana, se trouve sur le campiello de l'Anconeta. Un résidence idéale, encore que située sur un campiello un peu bruyant parce que très commerçant...
Un autre petit canal tranquille comme je les aime...
... Et encore un, pendant qu'on y est... Pas de raison de bouder son plaisir...
Une originale "porte d'eau" qui donne dans le jardin, vers la Ca' Widmann :
Depuis le sotoportego Widmann, on découvre les Miracoli :
La décoration élaborée du pozzo de St Jean Chrysostome :
Habiter l'île de San Piero, le long du canal, vous garantit un parking pour le bateau juste devant chez vous...
Et, tant qu'à aller faire un tour en bateau, pourquoi ne pas se rendre chez Luigi, à la librairie Acqua Alta, certainement la plus originale de la ville ? Entassés dans une gondole (une vraie !) ou dans des baignoires, les livres y sont bien à l'abri d'une éventuelle montée des eaux. Quant au pétulant Luigi, c'est Silvano qui nous l'a présenté ; autant dire que nous sommes tout de suite devenus des amis !
Un autre petit canal tranquille comme je les aime...
... Et encore un, pendant qu'on y est... Pas de raison de bouder son plaisir...
Une originale "porte d'eau" qui donne dans le jardin, vers la Ca' Widmann :
Depuis le sotoportego Widmann, on découvre les Miracoli :
La décoration élaborée du pozzo de St Jean Chrysostome :
Habiter l'île de San Piero, le long du canal, vous garantit un parking pour le bateau juste devant chez vous...
Et, tant qu'à aller faire un tour en bateau, pourquoi ne pas se rendre chez Luigi, à la librairie Acqua Alta, certainement la plus originale de la ville ? Entassés dans une gondole (une vraie !) ou dans des baignoires, les livres y sont bien à l'abri d'une éventuelle montée des eaux. Quant au pétulant Luigi, c'est Silvano qui nous l'a présenté ; autant dire que nous sommes tout de suite devenus des amis !
Dominique_R- Admin
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