Venise en B.D. : "Le Mystère Borg", par Jacques Martin
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Venise en B.D. : "Le Mystère Borg", par Jacques Martin
Grand classique des années 60 que j'ai relu de nombreuses fois, Le Mystère Borg est l'un des meilleurs albums de Jacques Martin, qui cumulait alors les fonctions de dessinateur (méticuleux !) et de scénariste. Cet album, une aventure du journaliste Lefranc, se déroule en partie à Venise, et il m'a semblé amusant de reproduire ici les dessins les plus identifiables, afin d'essayer de comprendre où Jacques Martin s'était rendu pour ses repérages (ai-je dit qu'il était méticuleux ?), et de voir si, 40 ans plus tard (l'album date de 1965), les choses avaient ou non changé.
J'ai donc photographié les dessins concernés à la va-vite, ne prêtez pas trop d'attention à la qualité, d'autant que mon bouquin a subi il y a quelques années un début d'inondation... Ça devrait néanmoins être à peu près lisible.
Donc, tout débute avec l'arrivée de nos héros à Venise. Le héros (Lefranc) accompagné d'un ado et d'un inspecteur de police, on pourrait penser qu'ils ne vont pas descendre dans un palace... Or, surprise, c'est dans un palazzo qu'ils descendent, et pas le moindre : le Cavalli Franchetti, aujourd'hui musée, et qui aurait été, dans les années 60, un hôtel ? Quelqu'un sait-il quelque chose à ce sujet ?
Voici le dessin. Aucune erreur possible avec ces uniques paline rouges et blanches, couronnées de bleu et or, et les deux autres, rouge et or, juste à côté :
1
Voici à quoi elles ressemblent aujourd'hui.. près d'un demi-siècle plus tard !
2
Apparemment, l'hôtel s'appelle San Giorgio (voir chapeau du groom ci-dessous)...
3
... mais un autre dessin montre la porte d'entrée de l'hôtel, et plus de doute possible :
4
C'est bien la même configuration que l'on retrouve aujourd'hui. Rien n'a bougé, les élégants lampadaires sont toujours là :
5
Voici comment l'auteur représente le hall de l'hôtel (il semblerait que cela ne ressemble en rien à l'intérieur du Cavalli Franchetti...?) :
6
... quant à la chambre du somme toute modeste journaliste Lefranc, c'est probablement la plus belle suite du piano nobile (!), à en juger par l'autre palazzo, dont je ne connais pas le nom mais qui est effectivement de l'autre côté du Grand Canal :
7
Quittons le sujet de l'hôtel : voici Lefranc arrivant au 17, rio del Ponte Piccolo : les lieux vous disent-ils quelque chose ?
8
Plus tard, nos héros, passant sous un petit pont, croient reconnaître un mystérieux personnage attaché à leur pas depuis la Suisse (plus tôt dans le cours du récit) ; savez-vous quel pourrait être ce petit pont ?
9
10
Encore plus tard, les méchants quittent le palazzo qui leur sert de repaire. On le voit à peine dans l'album, je ne vous en parle donc pas, si ce n'est qu'ils le quittent à bord d'une gondole mortuaire (rappelons-nous que nous sommes dans les années 60) par cette petite porte dérobée... Ces lieux vous disent-ils quelque chose ?
11
L'étrange convoi passe ensuite devant une église... Laquelle ?
12
Puis les méchants s'arrêtent dans une tratoria (avec un seul "t", si je lis bien) pour téléphoner... Cet endroit existe-t-il encore ?
13
Séparé de sa bande, le chef des méchants tente d'échapper aux recherches... Il se faufile en bordure d'un canal, puis entre dans une église dont on voit le portail... La reconnaissez-vous ?
14
En voici, selon l'auteur, une partie de l'intérieur :
15
Et voici, dans l'espoir d'aider à l'identification, une vue partielle de son clocher, où le méchant s'est réfugié :
16
Bien sûr, le gentil Lefranc finira par capturer le méchant et le remettre à la justice. Voici un des ultimes dessins de l'album, juste pour vous faire profiter de ce qui devait être l'uniforme de sortie ou d'apparat des carabinieri à l'époque :
17
Si vous reconnaissez l'un quelconque de ces endroits, merci d'avance !
J'ai donc photographié les dessins concernés à la va-vite, ne prêtez pas trop d'attention à la qualité, d'autant que mon bouquin a subi il y a quelques années un début d'inondation... Ça devrait néanmoins être à peu près lisible.
Donc, tout débute avec l'arrivée de nos héros à Venise. Le héros (Lefranc) accompagné d'un ado et d'un inspecteur de police, on pourrait penser qu'ils ne vont pas descendre dans un palace... Or, surprise, c'est dans un palazzo qu'ils descendent, et pas le moindre : le Cavalli Franchetti, aujourd'hui musée, et qui aurait été, dans les années 60, un hôtel ? Quelqu'un sait-il quelque chose à ce sujet ?
Voici le dessin. Aucune erreur possible avec ces uniques paline rouges et blanches, couronnées de bleu et or, et les deux autres, rouge et or, juste à côté :
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Voici à quoi elles ressemblent aujourd'hui.. près d'un demi-siècle plus tard !
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Apparemment, l'hôtel s'appelle San Giorgio (voir chapeau du groom ci-dessous)...
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... mais un autre dessin montre la porte d'entrée de l'hôtel, et plus de doute possible :
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C'est bien la même configuration que l'on retrouve aujourd'hui. Rien n'a bougé, les élégants lampadaires sont toujours là :
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Voici comment l'auteur représente le hall de l'hôtel (il semblerait que cela ne ressemble en rien à l'intérieur du Cavalli Franchetti...?) :
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... quant à la chambre du somme toute modeste journaliste Lefranc, c'est probablement la plus belle suite du piano nobile (!), à en juger par l'autre palazzo, dont je ne connais pas le nom mais qui est effectivement de l'autre côté du Grand Canal :
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Quittons le sujet de l'hôtel : voici Lefranc arrivant au 17, rio del Ponte Piccolo : les lieux vous disent-ils quelque chose ?
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Plus tard, nos héros, passant sous un petit pont, croient reconnaître un mystérieux personnage attaché à leur pas depuis la Suisse (plus tôt dans le cours du récit) ; savez-vous quel pourrait être ce petit pont ?
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Encore plus tard, les méchants quittent le palazzo qui leur sert de repaire. On le voit à peine dans l'album, je ne vous en parle donc pas, si ce n'est qu'ils le quittent à bord d'une gondole mortuaire (rappelons-nous que nous sommes dans les années 60) par cette petite porte dérobée... Ces lieux vous disent-ils quelque chose ?
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L'étrange convoi passe ensuite devant une église... Laquelle ?
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Puis les méchants s'arrêtent dans une tratoria (avec un seul "t", si je lis bien) pour téléphoner... Cet endroit existe-t-il encore ?
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Séparé de sa bande, le chef des méchants tente d'échapper aux recherches... Il se faufile en bordure d'un canal, puis entre dans une église dont on voit le portail... La reconnaissez-vous ?
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En voici, selon l'auteur, une partie de l'intérieur :
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Et voici, dans l'espoir d'aider à l'identification, une vue partielle de son clocher, où le méchant s'est réfugié :
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Bien sûr, le gentil Lefranc finira par capturer le méchant et le remettre à la justice. Voici un des ultimes dessins de l'album, juste pour vous faire profiter de ce qui devait être l'uniforme de sortie ou d'apparat des carabinieri à l'époque :
17
Si vous reconnaissez l'un quelconque de ces endroits, merci d'avance !
Dominique_R- Admin
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